- https://mailchi.mp/standing-together/jewish-palestinian-partnership-scares-our-racist-government (Le partenariat judéo-palestinien effraie notre gouvernement raciste)
Nous sommes absolument écœurés par l'annonce du ministre israélien de la Défense, qui souhaite déplacer 600 000 Palestiniens de Gaza dans une prétendue « ville humanitaire » (en d'autres termes, un camp de concentration) sur les décombres de Rafah – mais pas surpris.
Nous savons que les extrémistes au pouvoir ne plaisantent pas lorsqu'ils parlent de nettoyage ethnique et de réinstallation de la Bande. C'est pourquoi nous ripostons et affrontons cet extrémisme partout où il se manifeste.
Quand ils appellent à la persistance des horreurs, nous redoublons d'efforts et renforçons notre réseau de solidarité et de soutien à la base. Parce qu'il existe un moyen de renvoyer chez lui notre gouvernement raciste et messianique : construire le pouvoir en tant que nouvelle majorité de Juifs et de Palestiniens qui aiment cette terre et veulent y vivre en sécurité, dans la dignité et la paix. Nous savons que nous pouvons fondamentalement changer notre réalité lorsque nous nous organisons pour gagner.
Hier, notre 5e Conférence annuelle de Galilée pour le partenariat judéo-arabe a eu lieu à Nazareth, et elle a semblait plus nécessaire que jamais.
Des centaines de personnes se sont levées dans un appel commun à la solidarité et à la fin de l'effusion de sang.
La conférence, intitulée « Construire le pouvoir, faire la paix », témoigne de la force du partenariat judéo-palestinien et de la volonté des gens d'apporter un réel changement sur cette terre.
Parce que nous savons que le moment est venu de bâtir un avenir meilleur pour tous ceux qui vivent ici.
Un avenir de paix, d'égalité et de justice sociale et environnementale, un avenir qui garantit la sécurité et la prospérité pour tous.
Et cette semaine, un groupe de nos étudiants organisateurs et activistes s'est rendu à la Knesset, le parlement israélien, pour élever la voix contre la guerre du gouvernement à Gaza et pour les otages, et contre un projet de loi qui vise à punir les étudiants considérés comme des « partisans du terrorisme ».
Cette législation, parrainée par des politiciens d'extrême droite, est une tentative manifeste de faire taire toute opposition au gouvernement sur les campus.
Nos étudiants ont parlé de la liberté académique et de l'importance de créer des campus libres et ouverts à tous les étudiants, où les expressions de solidarité avec les Palestiniens ne sont pas des motifs de punition, mais un espace de deuil et d'action partagés.
Parce que notre partenariat est puissant, et notre gouvernement raciste en a peur.